Face au risque d’attraper et/ou de propager ce virus estimé très dangereux, 1000 balles est l’estimation de la valeur financière du patronat pour la vie d’une famille ouvrière !
Employé·es des super-marchés, Auchan, Carrefour etc… , les patrons les méprisaient, travail sous-payé, horaires fractionnés, flicage à tous les étages. On se souvient toutes et tous des mesures de licenciement pour des peccadilles. Pas de rébellion, sinon, viré·e, tu n’étais pas irremplaçable, c’était marche ou crève ! Puis la « crise sanitaire ». les temples de la conso font des bénefs de dingues, c’est noël au printemps ! Je ne traiterai pas ces patrons de crapules, faut rester poli hein ? mais ces môssieurs n’en ont rien à foutre de leurs employé·es, c’est leurs bénefs qu’ils assurent. Ils ont la trouille qu’ils ne viennent pas bosser et les gratifient d’une aumône de 1000 balles. Toutes et tous ces travailleurs et travailleuses le savent, mais comment refuser quand on ne touche qu’une paye de misère ? Une hausse de salaire et l’obtention de conditions de travail dignes auraient eu plus de sens dans la reconnaissance de leur métier. Tout ce que ces employé·es font disqualifie d’office leurs patrons de toute légitimité à les exploiter. Il n’y a d’ailleurs jamais eu aucune légitimité à exploiter qui que ce soit, et si cette crise peut mettre cette évidence en lumière, tant mieux !
Il faudra régler les comptes quand tout cela sera terminé.
Tous solidaires, l’an 01 est pour bientôt.
La marmotte !