Face au risque d’attraper et/ou de propager ce virus estimé très dangereux, 1000 balles est l’estimation de la valeur financière du patronat pour la vie d’une famille ouvrière !
Employé·es des super-marchés, Auchan, Carrefour etc… , les patrons les méprisaient, travail sous-payé, horaires fractionnés, flicage à tous les étages. On se souvient toutes et tous des mesures de licenciement pour des peccadilles. Pas de rébellion, sinon, viré·e, tu n’étais pas irremplaçable, c’était marche ou crève ! Puis la « crise sanitaire ». les temples de la conso font des bénefs de dingues, c’est noël au printemps ! Je ne traiterai pas ces patrons de crapules, faut rester poli hein ? mais ces môssieurs n’en ont rien à foutre de leurs employé·es, c’est leurs bénefs qu’ils assurent. Ils ont la trouille qu’ils ne viennent pas bosser et les gratifient d’une aumône de 1000 balles. Toutes et tous ces travailleurs et travailleuses le savent, mais comment refuser quand on ne touche qu’une paye de misère ? Une hausse de salaire et l’obtention de conditions de travail dignes auraient eu plus de sens dans la reconnaissance de leur métier. Tout ce que ces employé·es font disqualifie d’office leurs patrons de toute légitimité à les exploiter. Il n’y a d’ailleurs jamais eu aucune légitimité à exploiter qui que ce soit, et si cette crise peut mettre cette évidence en lumière, tant mieux !
Il faudra régler
les comptes quand tout cela sera terminé.
Ce que nous appelons « notre président » a déclaré que « seules les activités indispensables à la nation seraient maintenues. »
Il
aurait pu se donner la peine de définir « indispensable »
Toutes les activités qui n’ont pas été maintenue sont donc jugées par le groupe ultra-libéral qui détient le pouvoir en ce moment, comme « dispensables ». Dans le sens où nous pouvons nous en dispenser pendant quelques semaines, voire quelques mois. Ce classement -complètement arbitraire et qui devrait donc être remis en question nous montre de façon flagrante comment pourrait être notre cadre de vie : A la fin de la quarantaine, pourquoi remettre en place un système composé à 80 % d’activités dispensables ? Nous pourrions tous nous former à effectuer les tâches indispensables, que nous ferions à tour de rôle afin que chacun puisse participer à l’effort collectif, mais un effort qui reste raisonnable pour sa santé, et son bien être personnel.
Toutes les associations, les fédés, les activistes, les écolos, qui ont appelé à plus d’écologie et plus d’humanité se sont heurté·es depuis tant d’années, à des débat biaisés sur les thèmes du « c’est pas possible » « ça prendra du temps » « pensez aux emplois », alors que le Covid19 – qu’on connaît à peine – a brisé ce mur en quelques semaines, quelques jours pour rendre tout cela possible : stopper les avions, leur business et le tourisme de masse, réduire drastiquement la circulation des voitures et du même coup rendre les villes vivable et respirable, pousser les êtres à se rendre compte de l’importance des relations sociales, de l’essentiel, etc…..
Le capitalisme est un système à bout de souffle : toutes les grèves, les ZAD, les manifestations et leurs répressions, que la France, l’Europe et le reste du monde ont vécues, montre le mal être général, la volonté d’arrêter un système qui met les peuples en concurrence, et la volonté de stopper l’exploitation inacceptable de l’être humain par d’autres êtres humains, pour leur seul confort, exploitation abusive des ressources naturelles (une croissance de 1 % pour année semble être raisonnable, mais 1 % par année sur 100 ans, correspond la dernière année a une augmentation supérieure à l’intégralité de la consommation de la première année….), surpopulation et densité invivable (développement d’épidémies incontrôlable qui l’accompagne) pour nous vendre un peu de confort, et le sentiment de gagner cette course internationale. Nous pouvons nous rendre compte de façon fragrante aujourd’hui que le prix à payer en termes de pollution et de bien-être est beaucoup trop élevé. Si le progrès ne sert pas à avoir plus de temps libre, et faire moins d’effort, pour avoir du temps et de l’énergie à mettre là où nous le voulons… a quoi sert-il ? Lavons nos verres au lieu de jeter nos gobelets !
Le
Covid est un révélateur de beaucoup de choses, dont on continuera à
faire la liste durant de nombreuse années, à l’heure actuelle,
il nous montre que nous avons besoin de lien social (le confinement
reste une épreuve), de temps libre pour pouvoir effectuer des taches
qui nous épanouissent.
Le
municipalisme est un des moyens que nous devons mettre en œuvre pour
nous réapproprier notre environnement, notre espace, notre temps.
Ré-apprendre à échanger, proposer et débattre afin de se
réapproprier les décisions sur la gestion de nos espaces et de nos
vies, de l’échelle de la commune aux dimensions les plus vastes
possibles par le fédéralisme et les échanges. Faire, chacun·e
selon ses capacités, pour tout un chacun·e
selon ses besoins.
De
multiples propositions pourront être faites, mais les échanges, les
activités, artisanales, agricoles, de service ou industrielles
devront être de proximité de préférence.
Il
faut en finir avec le consumérisme idiot, destructeur d’un
environnement qui doit pouvoir continuer à garantir l’existence de
la population mondiale. Toutes et tous en bas de l’immeuble ou sur
la place du village, au bord d’un rond-point avec ceux qui aime le
jaune, dans les campagne avec les zadistes, à l’usine ou la
fabrique avec les ouvriers en luttes, avec les fermiers qui aiment le
rouge… nous sommes les seuls maîtres
de nos destins.
Ce lundi 24 février nous avons organisé en collaboration avec la Coloquinte et le café 648, une conférence portant sur le municipalisme libertaire et l’écologisme social.
Venus nombreux, le public a pu (re-)découvrir un courant de pensée qui place les individus, leur environnement direct, leur volonté et leurs actions au centre de leurs préoccupations.
La pensée de Bookchin n’ayant pas trouvé d’écho de son vivant , d’aucun pensaient qu’elle disparaîtrait avec lui, le jour où il est décédé. Quelques années plus tard, quelques crises plus tard, quelques abus et manipulations plus tard, quelques colères populaires plus tard, ses ouvrages ont non seulement été redécouverts, mais nombre de communautés ont mis en application ses thèses (pas toutes fondamentalement nouvelles, mais intégrées dans un ensemble cohérent et actualisé), avec un succès non démenti pour des populations de plusieurs milliers d’individus.
S’en est suivi un échange d’abord avec Vincent puis entre personnes du public sur les « pourquoi » puis les « comment » d’une telle démarche. Le scepticisme de certain·e·s, la certitude d’autres, mais surtout la volonté commune de s’engager pour les générations futures et les générations actuelles, pour nos voisin·e·s, mais surtout pour nous, tou·t·es. Nous tou·t·es et maintenant.
(un) Résumé de la conférence
L’idée est qu’un changement radical ne peut advenir que dans un environnement qui lui est favorable. En s’appuyant sur des exemples historiques récents, notamment celui des Kurdes, il est montré que l’état, celleux qui le manipulent, ses suppôts et ses esclaves, ne pourront disparaître qu’après une crise… à condition que des solutions de remplacement aient été préalablement pensées et appliquées par la population elle-même.
Ainsi il est possible, nécessaire, de développer des structures fédéralistes, associatives permettant aux habitant·e·s d’un lieu de se le réapproprier plutôt que d’attendre de voir ce que les représentant·e·s légaux·ales en feront sous la pression de lobbys divers.
L’action peut commencer à petite échelle. Prenant comme exemple les habitant·e·s d’un quartier désireux de transformer un parc en potager collectif, se retroussant juste les manches pour assouvir ce désir. « Nous, habitant·e·s de ce quartier, ne désirons pas ceci, mais voulons cela pour notre parc », après quelques réticence la mairie a dû se plier à cette volonté populaire, et a ensuite réquisitionné un bâtiment à l’abandon afin de le réhabiliter et de le mettre à leur disposition.
Ce que la mairie n’utilisait pas, les habitant·e·s du quartier l’ont utilisé, pour le bien-être de tou·te·s.
Le « bien collectif » a perdu son sens, s’est terni avec le temps,c’est à tout un·e chacun·e de lui redonner de l’éclat.
En ville, en banlieue ou dans les campagnes, chaque lieu à ses spécificités, sa topographie, ses talents , ses défauts et ses limites, chaque lieu doit correspondre aux besoins, aux envies de ceux qui y vivent, et qui mieux qu’eux-même peut prétendre à les connaître ? Un·e·tel·le se présentant à la mairie d’une ville sans jamais y avoir habité ? Un pouvoir parisien centralisé ? Une entreprise dont le siège social se trouve sur une île qui va bientôt disparaître avec la montée des eaux ?
Nous pouvons récupérer la main mise sur des éléments négligés par l’état – et les grandes sociétés – mais qui ont un impact direct sur notre quotidien et sur notre qualité de vie. Puis par grignotage, effriter des pans entiers du pouvoir en place, qu’il soit politique ou économique.
En parallèle, ces actions collectives permettront de nous organiser en structures basées sur la démocratie directe, en structures libertaires ou chacun pourra donner son avis sur l’utilisation présente et future de tel ou tel bien commun. Pour acquérir une certain expérience, de bonnes habitudes, il faut commencer par des problèmes simples, résolus en petit comité, puis avec le temps s’agrandir (par le nombre de participants, son étalement géographique…) et s’attaquer à des problèmes de plus en plus complexes. (on s’occupe de la réappropriation d’un rond point en potager solidaire, avec un groupe de 20 personnes habitant autour du rond point… puis on s’attaque à la gestion d’une centrale nucléaire avec les 500 000 personnes qui vivent autour).
La crise de 2008, l’effondrement de Leman Brother, a montré la fragilité de ces géant·e·s que l’on croyait « trop gros pour disparaître ». Le municipalisme libertaire nous permet non seulement d’améliorer notre environnement direct et notre quotidien, mais il nous permet aussi de nous préparer au jour ou ces géant·e·s de papiers disparaîtront, d’eux-même ou en les aidant un peu.
Si une structure de remplacement existe, elle pourra rapidement se substituer à l’ancien système qui aura prouvé (une fois de plus) son inefficacité, alors que si rien n’a été mis ne place en amont, ce sont les mêmes éléments qui seront repris, enluminés de belles promesses creuses et inefficaces – Comme après la crise de 2008, ou l’on nous a promis que les libertés sans limites accordées à la finance, seraient très largement restreintes… on attends toujours… –
C’est parce que les Kurdes avaient développé au préalable un système de démocratie directe, que le jour où l’état occupant s’est retrouvé affaibli, iels ont pu rapidement se substituer à lui pour former une région autonome sans pouvoir central, donc sans état.
Bookchin nous met en garde également devant le danger de l’utilisation de la démocratie représentative afin de la réformer pour tenter d’asseoir le municipalisme libertaire (à l’image de ce qui se fait en suisse, où par exemple une liste écologiste n’a pas désiré nommer de leader – avec l’argument principal que si le groupe était élu il prendrait les décisions de façon collégiale – mais a dû se plier à la loi l’obligeant à nommer un responsable, trahissant déjà l’espoir initial de ses membres). Le danger de présenter une liste citoyenne dans le cadre de la démocratie représentative est de se retrouver pieds et poings liés et de finir désabusé.
Bookchin argumente que le système actuel a une telle capacité de résilience que toute utilisation de ses propres outils pour le détourner ou le détruire ne serait qu’actions vaines; suivant l’adage « tout pouvoir corrompt » il finirait par phagocyter les actions voulant le transformer, pour à l’inverse, les détourner, elles.
Le seul argument positif de la présentation d’un groupe municipaliste à une élection, quelle qu’elle soit, est la publicité qui serait faite à ses idées. Se présenter à des élections permettrait en effet d’avoir une existence médiatique qui pourrait amener d’autres individus à réfléchir sur leur quotidien et les moyen qu’ils ont de le reprendre en main.
Il n’y a donc pas de dogme a suivre, de recette afin de faire tomber demain le grand capital, mais la possibilité de changer sa façon de voir les chose, son environnement direct , d’abord via des projets restreints, puis de plus grande envergure selon les possibilités de chaque groupe et ses capacité d’interaction avec les autres groupes.
Je hais le salon de l’agriculture, mais je ne hais pas tou·te·s les agriculteur·trice·s ! J’ai d’ailleurs quelques ami·e·s fermier·ère·s qui travaillent de façon admirable, et j’en rencontre encore régulièrement. Je hais le salon de l’agriculture, déjà parce que c’est à Paris .
Pourquoi pas le salon du ski aux Émirat Arabes Unis ? et je n’ai rien contre les Arabes unis qui font du ski, même si j’en connais peu – Un salon du bikini à Alert ? – et je n’ai rien contre les habitant·e·s de ce poste militaire canadien qui désireraient se mettre en bikini pour aguicher les uniformæs – Ou un salon de la paix à Rojava ?– et je n’ai rien contre tou·te·s les libertaires Kurdes qui ont réussi à survivre jusqu’à aujourd’hui, bien au contraire.
Bon… le salon de l’agriculture aurait pu être organisé à la campagne…non ? Non ! Déjà parce que le terroir c’est bien quand c’est emballé dans du plastique, facile à laver, à changer , et qui fait la démonstration du fait qu’on maîtrise notre environnement. Ensuite parce que le salon de l’agriculture c’est fait pour vendre, c’est pas fait pour dénoncer .
Je hais le salon de l’agriculture parce que L214 n’y est pas et quand on tape « glyphosate » sur leur site, il nous répond de vérifier l’orhtographe… -et je n’ai rien contre les correcteurs d’orthographe, et autres ayatollah·ette·s de l’histoire de la francophonie, même si je ne pratique pas moi même-. On n’est pas là pour créer la polémique, on est là pour mettre en avant la « démocratie de l’assiette » en présentant quelques éleveurs qui travaillent dans les règles de l’art…. et qui font oublier que la grande majorité de la viande consommée en france sort d’usines à viandes. On alterne entre « travailleur de la terre » -quand on veut montrer le bon sens paysan, le coté « fait à l’ancienne » avec une grand mère dessinée sur le pot – et des « chef·fe·s d’exploitation » – quand on veut montrer que læ fermier·ère 2.0 est une personne responsable et réfléchie, qui a besoin de plus de « matière grise que de muscle » -.7
Je hais le salon de l’agriculture parce qu’il se vêt de ses meilleurs atouts marketing pour faire oublier que la majorité des exploitations sont de petites multinationale qui sacrifient notre environnement et notre santé dans un but lucratif. Cela fait une vingtaine d’années que les marées d’algues vertes envahissent les cotes bretonnes chaque année, les causes étant les élevages intensifs de porc et leurs déjections dont on ne sait que faire. Au lieu d’essayer de réduire la taille de ces usines à porc, ces industriels en doublent les capacités…pour en vendre à l’autre bout du monde (!) car il y a une forte demande en Asie…tout en parlant de changement d’habitude paysanne allant vers un « impact le plus positif possible » …. ? comme s’il était déjà positif ! Pour l’industrie du médicament contre le cancer, certainement ! D’ailleurs Bayer fournit les 2 : les produits phytosanitaires (par le biais notamment de sa filiale monsanto) et de remèdes anticancéreux ! – et je n’ai rien contre les cancéreux·ses, mais je hais les cancers – La FNSEA est là par contre. Les abeilles aussi et il paraît que tout va très bien, elle sont contentes de faire du « green washing » et de participer à cette grande farce. Le capitalisme offre un produit de qualité aux 700 000 visiteurs venus discuter tradition avec des industriel·le·s en botte de caoutchouc pour leur faire oublier qu’iels dépendent totalement des subventions de l’état (europe) tout en refusant une « distorsion de concurrence entre les pays membres » alors que si leur produit étaient réellement de qualité une AOC pourrait suffire à les protéger.
Je hais le salon de l’agriculture et les politicien·ne·s qui viennent qui viennent faire leur marché électoral – et je n’ai rien contre…si j’ai tout contre : je ne supporte pas la malhonnêteté, qu’elle soit intellectuelle ou économique, surtout quand ça touche au bien commun, et notre environnement en est le représentant le plus précieux.
Je hais le salon de l’agriculture et du coup je n’y suis pas allé. Faut pas déconner ! J’ai préféré écrire un petit texte et laisser germer ma colère sur du papier. Par contre je suis allé sur leur site où j’ai pu prendre toute les expressions que j’ai mises entre guillemets, comme cette dernière. : « A travers l’agriculture, des femmes et des hommes construisent et entretiennent l’écosystème, domestiquent des espèces animales, produisent des matières premières naturelles et transmettent des valeurs. » . Vénaux·les, spéculateur·trice·s sur le dos des espèces animales et de la nature quel beau métier. Et je n’ai rien contre celleux qui ont un métier, d’ailleurs j’ai plein d’ami·e·s qui en ont un.
Nous sommes arriver, Gillet jaune et FA, aux alentours de 10h à la cabane des Gillet jaune ou nous nous sommes regroupés avant de nous dispersé en plusieurs petits groupes pour semer les forces de l’orde jusqu’au péage.
Une fois sur place nous avons entre ouvert le portail de sécurité afin de pénétrer sur la plate-forme autoroutière.
Nous avons ensuite ouvert les barrières sans rien dégrader et cacher les les caméras pour ne pas que les automobilistes soit identifiés.
Nous distribuions des tract et une caisse pour les grévistes étaient ensuite proposée aux automobilistes.
Les forces de l’orde étaient présente et nous ont demander de quitter les lieux aux alentours de 13h, nous avons donc était forcer d’abandonner et sommes rentrer tous ensemble. Les Gillet jaunes se sont ensuite regroupés pour débattre de la répartition des fonds collectés car ceci avaient l’air de créer des désaccords. C’est a ce moment que nous avons décider de quitter les lieux.
Nous avons passé à lⒶ bibliothèque Coloquinte, les premiers volets de ce film destiné a sortir en 4 parties. Ce DVD est empruntable à la Coloquinte. Nous n’étions que six spectateurs, mais notre capacité d’accueil étant réduite, nous n’avons pas fait un grand ramdam autour de ces deux projections. Donc ce film historique vraiment super bien fait, très motivant, explique dans un premier volet historique du début de l’anarchisme, les fondements théoriques et les réflexions ayant mené à des moyens d’action parfois contradictoires. Beaucoup d’archives photo sont mises en scène avec des effets très chouettes, rendant ce film vivant et illustrant parfaitement une narration simple et précise, appuyée par des interventions d’historiens spécialisés.
L’épisode 2 s’attarde sur les grandes révolutions du début du 20ème siècle, les grandes victoires, les grands espoirs et les horribles défaites dues la plupart du temps aux trahisons et fourberies du capitalisme d’état soviétique, comme c’est si bien expliqué dans le film.
Un film qui passe tout seul et qui apporte une bonne base historique et idéologique de ce combat vers l’idéal anarchiste.
De déambulations en déambulations le gouvernement ne cède pas.
Le problème des retraites est celui qui touche à la survie des individus dans une société.
La cristallisation des problèmes sur la retraite ne doit pas faire oublier la nécessité de se débarrasser définitivement de ce système capitaliste.
Anarchistes et forcément solidaires des combats, nous étions encore présents.
Le choix fait en fin de la manif de jeudi de réinvestir le centre ville d’Annecy et les lieux symboliques de la surconsommation s’est concrétisé ce samedi. La quasi totalité de la manif a décidé du parcours. Gare, centre ville et vieille ville : Au cri de « la retraite c’est fait pour voyager, dormir et baiser ! » Nous pensions sérieusement faire la une de la presse nationale… Un sitting a eu lieu devant le poste de police en hommage aux victimes des violences policière, ainsi qu’un blocage devant le centre commercial « Courrier ».
Le nombre ne semble pas impressionner ni menacer le gouvernement. A quand une vraie Grève Générale ? Combien de temps encore ferons nous confiance à des directions syndicales qui ne veulent visiblement pas relayer les revendications de la base ?
Grève Générale, insurrectionnelle et expropriatrice !!
Une action d’ouverture de barrières en soutien aux caisse des gréviste à eu lieu au péage de Nangy durant 2h°° avec une cinquantaine de personnes, cheminots, gilets jaunes… Tout s’est bien passé, la grande majorité des automobilistes montrant leur soutien. Quelques fanatiques de l’ubuesque système en place ont quand même marqué leur désapprobation par des doigts d’honneur, des “allez bosser” ou en montrant bien qu’ils payaient le péage malgré tout. Au bout d’une heure trois policiers sont arriver pour demander de partir gentiment, mais ça n’a pas bien fonctionné, ce n’est qu’encore une heure plus tard quand ils ont réussi à doubler leur force de frappe qu’ils ont péniblement réussi à faire bouger les lignes. Il faut dire que le temps de présence prévu était atteint et qu’il fallait prendre la route vers les autres manifs prévues ce jour là. Les militants une fois sur le parking ont vu passer un véhicule de la bac qui ont fini par se positionner dans le village avec des mitraillettes bien utiles pour noter les plaques des véhicules.
Une équipe discrètement déguisée en cueilleurs de champignons
Nous nous sommes retrouvés à une dizaine de compagnon.es et presque autant de drapeaux à tenir nos positions anarchistes lors de cette manif d’Annecy, pourvus de deux textes à distribuer : celui en 4 volets paru dans le dernier monde libertaire, très explicatif, que vous trouverez dans le post précédent, et un autre texte de la manif de décembre que je n’ai pas ici en version numérique.
On aurai aimé rencontrer plus d’anars annéciens, il y en avait certainement quelques uns dans les syndicats, mais aucun groupe formé tels FA ou CNT. En tout cas de notre coté, malgré notre petit nombre, on a bien animé notre secteur avec des slogans improvisés, chansons anars à la guitare et propagande distribuée à la criée pour attirer les plus intéressés par nos idées et ne pas faire de gâchis de tracts.
Ce n’étais pas une très grosse manif, les syndicats étaient à l’avant, nous plus derrière et je n’ai pas entendu leurs discours donc il m’est difficile de les rapporter ici. Devant nous une équipe jeune et motivée, grévistes de la SNCF mettait bien l’ambiance grâce à leur chariot sono, des slogans qui faisaient mouche et un bar de soutien aux caisse de grévistes, même si la marque de la bière incitait plutôt à changer de syndicat ! (héhé!).
Le tracé à été parcouru sans surprise, certains auraient aimé plus d’action. A discuter ce qu’on entend par là…
Sinon on a pas mal discuté avec des Gilets Jaunes, ce qui donne toujours des réflexions intéressantes et de nouveaux contacts, et des gens avec qui faire des choses un peu plus inhabituelles.
Peut être qu’on tentera plus d’aller dans les petites villes la prochaines fois, à voir….