La guerre menée par poutine avec l’aide de l’état biélorusse a obligé des centaines de milliers de personnes a fuir l’Ukraine et s’amasser aux pays voisins, arrivant avec le peu de chose qu’ils ont pu emporter avec elleux. Beaucoup de convois sont déjà partis vers l’est pour apporter du ravitaillement mais les réfugiées sont de plus en plus nombreux à arriver. Organisons un convoi convoi auto-géré et anti-autoritaire ! Un nouveau convoi s’organise pour rejoindre les pays limitrophes. En lien avec des associations et camarades libertaires. Soutien financier :
Les besoins sont nombreux: matériels médical, nourritures, eaux, couvertures, réchaud, tentes, sacs de couchage… Nous recherchons également des gens en camions, vans, utilitaires prêt à faire le trajet. Plus on est, mieux c’est. Nos ennemis resteront ces criminels, qui, par soif de pouvoir, de nationalisme, de capital façonnent les frontières, crées les guerres pour agrandir leur domination sur un monde qu’ils ont déjà tant dévastés. Face à la guerre et ses abominations Face au fascisme et aux bombes la solidarité doit être plus que jamais notre arme !
Nous relayons ici un texte du groupe Lyonnais « Graine d’Anar »
A nouveau cette année, les membres du groupe Graine d’Anar seront dans la rue pour manifester à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Cette année encore, nous pourrions lister toutes les discriminations, toutes les injustices, toutes les formes de brutalité auxquelles les femmes doivent faire face tout au long de leur vie : discriminations salariales, difficultés d’accès à l’IVG, charge mentale, invisibilisation, violences (physiques, psychologiques, sociales, médicales…), mutilations, viols, meurtres…
Nous pourrions aussi tenter d’en dénombrer les victimes à la surface du globe : cela serait cependant vain, car une seule victime, nous en sommes loin, sera toujours une victime de trop.
Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’à l’échelle de ce pays ou à l’échelle de la planète, les femmes ainsi que les minorités de genre et sexuelles, paient le prix fort d’une société hiérarchisée, sexiste, raciste ou encore validiste, c’est-à-dire d’une société normative, binaire et autoritaire.
Si l’État, lui-même autoritaire par essence, a sa part de responsabilité dans tout cela, tout comme le capitalisme et l’exploitation salariale, et que nous souhaitons par-dessus tout leur fin, nous ne devons pas oublier que parmi nos cibles se trouvent également tous les outils et lieux de pouvoir et d’oppression qui n’en dépendent pas directement et dans lesquels nous baignons constamment.
Parmi ceux-ci, nous pouvons citer le virilisme, le mariage, les « traditions », les religions, mais aussi le couple et la famille, qui peuvent être de terribles cellules d’oppression.
Nous, anarchistes, aspirons à une société débarrassée de tout rapport de domination.
Nous voulons une société construite par et pour des individus libres et égaux, indépendamment de leurs genres, de leurs sexes, de leurs sexualités, de leurs couleurs de peau, de leurs handicaps, etc..
Parce que la richesse de l’humanité se trouve justement dans sa diversité, nous espérons que nous serons toujours plus nombreuses et nombreux à lutter pour un changement radical d’organisation sociale ainsi que pour une révolution dans nos comportements quotidiens.
Parce qu’il est évident que ces changements radicaux ne se décrètent pas, nous continuerons, jour après jour, de semer des graines d’anarchie, de diffuser une éducation non genrée, de dénoncer, de descendre dans la rue, bref, de lutter contre les violences patriarcales partout où elles se trouvent.
Cela ne saurait à ce titre se limiter à l’échelle nationale, mais devra bien plutôt avoir une portée mondiale !
De Lyon à Kaboul, du Chiapas à Athènes, de Khartoum au Rojava, de Kyiv à Moscou, nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent pour que crève ce vieux monde !
Nous apportons notre soutien à celles et ceux qui, en Ukraine, en Russie et partout ailleurs luttent pour la paix et le désarmement.
Les impérialismes russes et américains accompagnés de leurs toutous ont donc décidé de s’affronter en Ukraine pour le contrôle de ses territoires afin d’assoir leur suprématie et les intérêts économiques de leurs aristocraties financières respectives.
Soyons sûr qu’aucun de ces magnats de la finance ne se fera trouer la peau. Il y a pour ça des armées pour les protéger. Ce sont encore une fois les peuple qui paieront de leurs vies la folie destructrice de ces tarés.
L’intox médiatique a commencée, impérialisme américain contre impérialisme russe. On nous parle de non-respect du droit international. Quel cynisme ! Ce droit n’est respecté par personne quand il s’agit de gagner ou conserver des intérêts économiques ou géostratégiques.
Ne nous y trompons pas, si l’europe livre des armes à l’Ukraine, Ce n’est pas pour que le peuple se libère, mais bien pour qu’il se sacrifie pour celles et ceux qui le soumettent et l’exploitent.
Il est nécessaire de soutenir les déserteurs et les pacifistes mêlé.es à ce conflit. Il est nécessaire de soutenir toute action révolutionnaire visant à ce que les populations se libèrent du joug nationaliste, impérialiste et capitaliste. En Ukraine, en Russie, en France comme ailleurs, ces crapules sont à la manœuvre et ne sèment que violence haine et désolation !
Si nous voulons la paix, luttons pour l’abolition des frontières, pour l’autogestion et l’entraide.
Solidarité avec nos compagnes et compagnons d’Ukraine et de Russie !
Depuis près de 10 mois, dans les rassemblements anti pass de Haute-Savoie, nous entendons s’exprimer les anti-masques et anti-vax sur la grandeur du système politique suisse qui, par l’initiative populaire donne au citoyens et citoyennes le pouvoir de décision. Toutes les égéries du mouvement anti masque/vax helvétiques ont d’ailleurs été invité-es sur ces rassemblements pour en faire l’apologie. Soit. Donc ce grand pays démocratique organise une votation sur une loi covid pour savoir si le pass et les mesures prises pour lutter contre la « pandémie » doivent être maintenues. Le « peuple » suisse, dans tous les cantons à dit oui à 63%. Il y en a qui doivent se sentir un peu désarçonné-es. Y compris d’ailleurs pas mal de gilets jaunes qui prétendaient, eux aussi, que le RIC devait s’inspirer de ce système électoral. Système qui, quand il ne répond pas à leurs aspirations, est considéré comme truqué. La foire d’empoigne a d’ailleurs commencé. En tout cas, cela prouve une chose que nous n’avons cessé d’expliquer, c’est qu’un système qui contraint une minorité à une majorité ne peut pas être garant des libertés. Le capitalisme, y compris en suisse, a les structures qui lui permettent d’exister sans faire trop de vagues dans les « bas-fonds » des laissé-es pour compte et des classes populaires. Les illusionnistes sont à la manœuvre et nous pouvons applaudir, c’est du grand art ! Pour les gilets jaunes qui réclament le RIC, il n’y a qu’à regarder ce qu’il s’est passé à « notre dame des landes ». Un référendum qui dit oui à l’aéroport. C’est bien par la lutte que nos compagnes et compagnons de la ZAD ont gagné-es. Nous le disons et le répétons inlassablement, c’est par l’organisation de la base que doivent se prendre les décisions. Dans les villages et les quartiers, les habitant-es peuvent gérer l’intérêt collectif. De même que ce sont les travailleuses et les travailleurs qui doivent gérer les ateliers ou leurs espaces d’activité. C’est par la fédération de ces lieux de décision, par la fédération des communes libres, que nous gagnerons nos libertés. En éliminant une bonne fois pour toute le capitalisme et son idéologie du profit et de l’exploitation, nous pourrons espérer bâtir une société solidaire et débarrassée du consumérisme, des pouvoirs et de toute forme de nationalisme. La planète est menacée dans sa capacité à nous permettre de vivre, la guerre menace partout dans le monde, il est encore temps de réagir et de reprendre en main notre existence.
De nombreuses ZAD ce sont misent en place en haute savoie pour faire barrage à la folie destructrice des spéculateurs. Celle de Thonon, la ZARB (zone autogérée de résistance bucolique) pour sauver de la destruction dix cèdres menacés, celle du plateau de beau-regard au-dessus de La Clusaz, initiée par XR, pour lutter contre l’édification d’une retenue collinaire. Une autre se met en place au pays de Gex. D’autres suivront certainement pour empêcher les avancées destructrices des investisseurs financiers. Cependant, la détermination et le courage des zadistes ne suffira certainement pas à endiguer les velléités destructrices des pouvoirs. Zad partout, résistance dans les quartiers et sur les lieux de travail, nous devons gagner si nous voulons un monde en paix, un monde solidaire et libre.
Ni dieu ni maitre, et que vive l’anarchie !
( De nombreux ouvrages sont disponibles en prêt dans notre bibliothèque installée à proximité des légumes bios et autres joyeusetés à la ferme collective de la coloquinte à Marcellaz)
10 semaines de mobilisation contre le pass n’ont pas réussi à créer un front anti-autoritaire.
La confusion semée par l’état, sa gestion déplorable de cette crise ont réussi à occulter le fond du problème qui est l’accumulation des lois liberticides. (Sécurité-liberté, séparatisme, contrôle numérique et pass…) Cette gestion déplorable a suscité une méfiance irrationnelle vis-à-vis du vaccin. Ne soyons cependant pas étonné/es que l’état nous prenne pour des imbéciles irresponsables et ne conçoive que l’autoritarisme pour exister. Dans cette situation, transparence et appel à la responsabilité de la population auraient été plus bénéfiques. Cette pagaille pourtant lui est utile pour faire passer ses lois chômage, retraite, la destruction des services publics et les attaques sur les travailleurs et les travailleuses du privé comme du public. Les riches s’enrichissent, les pauvres s’appauvrissent, ce n’est pas la « crise » pour tout le monde. Le souci important concernant ce vaccin est qu’il est distribué par les grandes firmes pharmaceutiques qui en tirent des bénéfices monstrueux. Bénéfices pris sur les caisses de solidarité. Tout ce qui concerne la santé (et pas que !) devrait l’être dans une gestion publique et solidaire. Nous défendons la liberté de choix et ne sommes pas anti-vax :
Nous pensons que la science est bénéfique et permet à toutes et tous de vivre mieux et en bonne santé.
La vaccination permet d’éradiquer des maladies graves et des pandémies.
La médecine sauve des vies. N’importe qui peut raisonnablement admettre ça.
La science n’est pas néfaste en elle-même. Si lors de l’invention du marteau pour enfoncer un clou, un taré s’en est servi pour fracasser un crâne, personne n’a condamné l’invention du marteau. Demandons-nous à qui servent les manipulations de l’info et les allocutions délirantes diffusées sur les réseaux ou exprimées dans les manifs ? (Génocide, eugénisme, thérapie génique etc…..).
C’est sur le terreau de la peur et de l’ignorance que prospèrent les officines d’extrême droite. Et qui peut penser qu’elles ont l’objectif de défendre la liberté ? sinon celles et ceux qui considèrent que la liberté est à géométrie variable ? Aux écolo-mystiques nous répondons que non, nous n’acceptons pas de laisser mourir les plus fragiles ou les plus vieux au nom d’un pseudo ordre naturel qui a alimenté le nazisme et le pétainisme. Notre combat pour la liberté passe par l’éducation, l’entre-aide et la solidarité. Par l’autogestion, l’anarcho-syndicalisme, le communalisme, la fédération des communes libres, par l’abolition des états, des pouvoirs financiers, de tous les pouvoirs. Par la lutte contre toute forme de discrimination (ethnique, de genre, philosophique etc…).
Si nous voulons la liberté, c’est par une révolution sociale et libertaire que nous l’obtiendrons.
contre toutes les frontières, pour la paix entre les peuples
Des dizaines d’années de conflit, des dizaines d’années d’expulsions, de colonisation… et autant d’années de non-respects du droit international.
Des dizaines d’années de plans de paix sans concrétisation…ou entraînant la mise à mort de ceux qui les portent.
Des dizaines d’années de blessés et de morts.
Des dizaines d’années de mensonges, de groupes de fanatiques religieux, palestiniens ou israéliens, jouant sur les haines.
Trop d’années à être des variables d’ajustement selon les intérêts de tant d’acteurs et pas uniquement israéliens ou palestiniens.
Depuis une semaine, les braises incandescentes se sont faites flammes ! Avec toujours les mêmes ingrédients : expulsions, résistance et manifestations, répression ultra violente et complètement illégitimes et maintenant roquettes contre frappes aériennes.
Et toujours les mêmes résultats ! Des morts, des blessés, des destructions.
Netanyahou et ses alliés d’extrême droite (de ceux qui tentent de gouverner à ses côtés jusqu’aux « jeunes de collines » et autres groupuscules racistes et violents), ont tout intérêt, pour des raisons de politiques intérieurs, et pour se protéger de la justice pour le premier, à mener des actions qui ravivent les flammes, qui permettent l’entrée en scène du Hamas.
Si à première vue on pourrait croire que tout éloigne Netanyahou, ses alliés et le Hamas, en vérité ils jouent bien plus les uns pour les autres qu’on ne pourrait le penser.
Natanyahou, ses alliés et le Hamas, partagent bien plus l’amour de la guerre, de la haine, de la division, qu’ils ne partagent l’envie d’une résolution pérenne de ce conflit. Conflit qui dure depuis bien trop longtemps. Leurs politiques identitaires et nationalistes n’ont pour effet que la mort de personnes innocentes et l’emprisonnement à vie (ou quasiment) d’une population entière dans la bande de Gaza. Quant au second pouvoir politique palestinien, représenté par Mahmoud Abbas, il est inaudible et ne semble pas plus un espoir pour la jeunesse palestinienne que les autres.
Nous nous tenons aux côtés de celles et ceux, en Palestine, en Israël, qui œuvrent pour la paix, pour le respect des droits des palestiniens et palestiniennes et qui résistent et militent contre la politique raciste, colonialiste du pouvoir israélien.
Une paix pérenne dans le monde ne pourra s’obtenir que par l’abolition de toutes les frontières et de toutes les armées !
Plus que jamais, mort à la guerre, mort à la colonisation, mort au nationalisme !
Longue vie à la solidarité, à la paix et à la liberté.
Le 16 mai 2021 Communiqué du Secrétariat aux Relations Internationales de la Fédération anarchiste francophone, Membre de l’IFA – International des Fédérations Anarchistes
Les mobilisations contre la «loi de sécurité globale» montent en puissance et nous ne pouvons que nous en réjouir. Néanmoins, se focaliser sur le seul article 24, le fameux qui tend à rendre plus difficile la diffusion d’ images d’exactions policières, ne suffit pas. C’est l’ensemble de la loi qu’il faut abroger !
Celle-ci permet d’entériner des moyens au départ «exceptionnels» pour les faire devenir «courants». Comme d’autres lois, celle-ci veut faire de l’état «d’exception» une « exception permanente». En offrant encore plus de moyens techniques et technologiques de coercition, la «loi sécurité globale» facilite surtout la voie à un État toujours plus répressif, où les habitants sont considérés comme des êtres irresponsables qu’ il faut fliquer sans limite.
Un rapport parlementaire de 2010 annonçait déjà les «solutions innovantes» dont la police doit se doter : «mini-drones d’observation, vidéoprotection intelligente, fouille des données sur internet, reconnaissance faciale, nouvelles technologies de biométrie. . .».
Cette loi ouvre de nouvelles prérogatives aux polices municipales, démultipliant les possibilités d’arrestations et d’amendes. Elle permet la création d’une police municipale à Paris. Elle renforce encore le poids des entreprises privées de sécurité, privatisant encore plus certaines actions de police. Elle offre la possibilité d’utiliser des drones au détriment de la vie privée.
Cette loi permet l’utilisation en direct des images filmées par les policiers, notamment lors de manifestations, et d’utiliser la reconnaissance faciale pour comparaison avec les huit millions de «personnes surveillées» dont la photo figure dans le fichier Traitement des Antécédents Judiciaires (TAJ), criminalisant tout mouvement social.
Cette loi supprime la possibilité de réductions de peine si le délit constaté est fait à l’encontre d’élus, de militaires, d’agents des forces de l’ordre. C’est la création de facto de «citoyens au-dessus des autres citoyens». Policiers et gendarmes se voient autorisés à porter leurs armes dans n’ importe quel lieu, même hors de leurs heures de service ! C’est un permis de tuer permanent !
Preuve d’une militarisation de l’espace public, cette loi permet aux militaires de l’opération «Sentinelle» de pouvoir tirer à vue pour «mettre fin à un parcours criminel», c’est-à-dire dans les mêmes dispositions que pour la police. Les affaires récentes et passées de crimes perpétrés par les forces de l’ordre démontrent déjà qu’elles usent et abusent du droit de tirer. Les voilà maintenant épaulées par les militaires.
C’est tout l’esprit nauséabond de cette loi qu’il faut combattre. C’est tout le climat sécuritaire et policier qui se met en place qu’il faut abattre. Contre cette loi, contre l’État !
Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste Le 02 Décembre 2020
Toute l’horreur de ce meurtre contre l’intelligence, la liberté et l’esprit critique suscite une émotion légitime, une colère liée à un sentiment d’impuissance. Face aux souffrances et à la crainte de l’avenir, l’émotion peut soulager si elle est partagée. Mais elle comble aussi un vide laissé par les formes collectives d’action (syndicalisme ou luttes sociales). Cependant on peut penser que la stratégie de l’émotion sert à la classe dirigeante pour dépolitiser les débats et maintenir les populations dans la position d’enfants dominés par leurs affects(sic). L’émotion demeure l’ennemie radicale de la raison. Elle n’essaie pas de comprendre, elle ressent !
Nous sommes donc confrontés à l’islam radical et politique. Bien entendu, les religions portent en elles la violence et l’intolérance ne serait-ce que par les multiples interprétations possibles des textes dit sacrés. Nous savons qu’elles sont surtout un moyen de contrôler les populations par l’ignorance et la soumission à des textes prétendument indiscutables aux desseins purement politiques et économiques. Le blasphème devient un prétexte et un élément déclencheur de haine. Mais ce blasphème n’est qu’un concept religieux qui ne s’adresse qu’aux religieux. Cette notion n’existe pas chez les athées agnostiques ou laïcs. Si nous sommes en droit de nous sentir insultés par des écrits qui nient la liberté de conscience, nous n’allons pas pour autant trucider ou décapiter celles et ceux qui les éditent où les lisent. Nous pensons que c’est par la raison que nous vaincrons les obscurantismes.
Problème religieux ou politique ? liberté égalité fraternité. Ou est la justice sociale. Des pans entiers de la classe ouvrière plongés dans la misère sociale, relégués dans des quartiers dont certains sont totalement délaissés quand les profits de la classe dirigeante n’ont jamais été aussi élevés. Alors oui, ces filles et fils d’ouvrier-es peuvent avoir la rage, la haine. Liberté égalité fraternité ! des flics dans les quartiers ! Les « ceintures rouges » sont tombées et avec elles le financement d’associations et d’infrastructures qui pouvaient maintenir une cohésion sociale et créer de l’espoir. Le terrain de la solidarité est aujourd’hui occupé dans bien des endroits par des religieux. Les financements arrivent de dictatures avec lesquelles la France fait commerce ! les affaires sont les affaires ! Alors ne nous étonnons pas que certains jeunes révoltés et désespérés, souvent fragilisés répondent aux sirène de l’obscurantisme religieux, s’y soumettent et y obéissent.
L’état français participe à l’immense bordel mondialisé par l’interventionnisme tout azimut en Afrique particulièrement mais partout dans le monde pour protéger des intérêts politiques et économiques sans aucune prétention à quelque forme d’éthique que ce soit. (Sahel, pour l’uranium et les mines d’or, Niger etc…). Interventionnisme stratégique et militaire. La défense des intérêts du capital est sa seule priorité. (Aucun soutien aux mouvements d’émancipation populaires (Rojava ou printemps arabes). Les affaires semblent plus lucratives avec les dictatures. Alors ne soyons pas étonné-es que ces guerres ne restent pas cantonnées au « théâtre des opérations ».
Ces combats pour le pouvoir et le contrôle des richesses, en s’appuyant sur les religions ou l’illusion de démocratie, génèrent misère famine et déportation de populations entières.
Il ne faut surtout pas tomber dans le piège qui consiste à confondre états et population. Les peuples sont toujours les premières victimes des dictatures qui les dominent.
Continuons les combats pour la libre pensée, contre tous les pouvoirs et en solidarité avec celles et ceux qui, partout dans le monde, luttent pour la liberté.
En France, Samuel Paty est mort, parce que professeur, parce qu’il faisait son métier, parce qu’il a tenté d’amener l’esprit critique aux enfants dont il avait la charge. Notre soutien se porte vers ses proches et ceux qui le connaissaient.
Son assassin l’a décapité au nom d’une idéologie qui, dans bien des endroits du monde, s’en prend à tout ce qui ouvre les humains à plus de liberté : les écoles et ceux qui œuvrent à apporter le savoir, les militants pour la sécularisation des religions, les militantes pour l’égalité femmes-homme, etc… Ce n’est pas le premier professeur, dans le monde, qui tombe au nom de l’idéologie de l’islam politique. Ces réactionnaires tentent d’imposer par la peur, par l’autocensure, leur vision du monde basée sur une lecture rigoriste d’un livre, et dans leur cas qu’ils pensent saint. Tous les tenants de ces idéologies réactionnaires mortifères, d’où qu’elles viennent, savent qu’ils trouveront des soldats, parfois simplement en s’appuyant sur les plus déclassés par notre société, en attisant pour leur dessein les haines et les identitarismes.
Il ne suffira pas de faire la chasse à leurs idées. Encore moins d’amalgamer comme, ils en rêvent, tous les croyants d’une religion en un grand ensemble belliqueux. Il faut leur couper l’herbe sous le pied !
Pour nous anarchistes, cela ne pourra se faire que par l’émergence d’une société réellement égalitaire, libre, où chacun et chacune aura sa place en tant qu’individu.e. Il faut aussi soutenir les luttes pour la sécularisation des religions dans le monde, à minima. Et nous, anarchistes, souhaitons, luttons pour la disparition à terme des religions et superstitions, l’abolition des frontières, des classes et faire vivre l’entraide à l’échelle du globe. Les États et leurs guerres, les Religions et le Capitalisme se nourrissent les uns les autres au détriment des Libertés.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’une simple condamnation sans imaginer et commencer à mettre en œuvre les changements de société nécessaires à la disparition des carcans qui nous enferment.
Nous ne pouvons nous contenter de compter les morts, d’une pseudo « unité nationale » et de retourner au silence.
Nous le devons à toutes celles et ceux intimidé.e.s, malmené.e.s, tué.e.s au nom de la réaction et l’envie d’imposer une vision rétrograde de la société, d’où que cela vienne.
Ni Dieu, ni maître, ni État, ni patron.
Les Relations Extérieures de la Fédération Anarchiste
Après la manif de Lyon le 3 octobre qui a regroupé un bon gros millier de personnes, la marche nationale des sans-papiers arrivera à Paris le 17 octobre. Nous appelons celles et ceux qui le peuvent d’y apporter leur soutien.
Nous sommes signataires de l’appel au soutien et à la lutte des sans-papiers en haute-savoie.
Nous pensons cependant que le véritable objectif de ces combats doit être l’abolition des frontières.
La patrie est une baliverne et chaque individu doit pouvoir vivre légitimement et dignement quelque soit l’endroit où il se trouve. Les papiers ne sont que des éléments de contrôle et de flicage. Ils permettent de fabriquer des êtres « illégaux » et sans droits que des patrons-voyous (pléonasme ?) utilisent allègrement. Salaires minables, pas de charges sociales et exploitation possible illimitée.
Nous exprimons notre solidarité et notre participation aux combats au coté de celles et ceux qui fuient la misère et les guerres générées par les dictatures financières, politiques et/ou religieuses qui dirigent actuellement le monde.